La catastrophe qui a frappé Bukama le 23 décembre 2023 a laissé derrière elle un paysage de désolation. Une pluie torrentielle s’est abattue sur la ville, emportant toitures et espoirs. Avec plus de 170 maisons endommagées dans les communes de Beu et Bungulu, les habitants sont désormais exposés aux intempéries, vivant dans l’incertitude et la précarité.
Une pluie inattendue, un déchaînement de forces naturelles
Tout a commencé en fin d’après-midi, aux alentours de 17 heures, lorsque des nuages menaçants ont envahi le ciel de Bukama. Les habitants, déjà habitués à la saison des pluies, n’avaient pas anticipé une telle violence. En quelques heures, la pluie s’est intensifiée, transformant la ville en un champ de ruines. Les toitures, fragiles face à la force de l’eau, se sont arrachées sous la pression.
Le bilan est accablant : plus de 170 maisons sans toit, des écoles et des centres de santé gravement endommagés. Ce dernier point est particulièrement préoccupant. En plus des pertes humaines, les équipements médicaux ont été détruits, rendant les soins plus difficiles à dispenser. L’accès à des services de santé est désormais compromis, ce qui expose davantage la population à des risques sanitaires accrus.
L’appel désespéré de la société civile : une solidarité urgente nécessaire
Face à ce drame, la société civile de Bukama, dirigée par Augustin Monga, ne cesse de tirer la sonnette d’alarme. Dans une région déjà vulnérable, cet événement naturel a exacerbé les difficultés des habitants. Les sinistrés, privés de leurs foyers, vivent désormais dans des conditions précaires, à la merci des intempéries.
L’appel à l’aide est pressant. Les autorités locales et les organisations humanitaires doivent intervenir rapidement pour fournir un soutien immédiat. Les dons de couvertures, de nourriture, et d’abris temporaires sont essentiels pour répondre à l’urgence de la situation. Plus encore, la reconstruction des infrastructures vitales, telles que les écoles et les centres de santé, doit devenir une priorité pour redonner un semblant de normalité à cette communauté durement frappée.Bukama, dans cette épreuve, attend l’élan de solidarité nécessaire pour se relever tout comme le Kivu.