L’ombre d’un krach plane sur Hollywood. Trump brandit la carte tarifaire pour endiguer la fuite de studios US vers l’étranger.

Un coup de tonnerre pour Hollywood

L’industrie cinématographique américaine vacille. D’un côté, des gouvernements étrangers multiplient les incitations financières. De l’autre, les studios US désertent le sol national pour profiter de subventions alléchantes. Dès lors, Hollywood perd son lustre.

Pire : cet exode est perçu comme une menace. Pour Trump, les films importés ne sont pas qu’une concurrence commerciale. Ils véhiculent, selon lui, des messages ciblés. Par conséquent, il parle déjà de « propagande étrangère ».

La sidération gagne les villes productrices de cinéma. En Californie, au New Jersey ou encore à Atlanta, des milliers d’emplois sont menacés. Les petites entreprises de post-production et les techniciens redoutent de voir leur activité sombrer, faute de tournages.

Vers une riposte tarifaire inédite

Face au désastre, Trump passe à l’offensive. Il mandate le Département du Commerce et l’USTR. Objectif : instaurer un droit de douane de 100 % sur tout film étranger. Cette mesure choc vise à dissuader l’importation de productions hors sol américain.

Le processus risque de durer plusieurs mois. Il faudra d’abord une enquête, puis des consultations publiques. Ensuite, la décision finale reviendra au président, qui pourra appliquer le tarif. D’ici là, les majors du cinéma retiennent leur souffle.

Si cette surtaxe entre en vigueur, le prix des billets et des plateformes de streaming pourrait bondir. Les studios étrangers menacent déjà de répliquer à travers des procédures devant l’OMC. Toutefois, pour Trump, le patriotisme culturel prime sur le libre-échange.

L’enjeu est immense. Relancer la production intérieure ou assumer un isolement tarifaire ? Le choix n’est pas neutre. Mais dans le camp républicain, beaucoup applaudissent déjà. Avec Trump, le cinéma américain pourrait bientôt se tourner vers lui-même… et redécouvrir son essence.